tests d’inversion de papier argentique noir et blanc
les films argentiques classiques ont quelques défauts :
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les temps de développements sont de l’ordre de l’heure (trop long).
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l’image n’est pas facilement observable (le négatif ne représente pas ce que l’on voie et la diapositive dispose d’un temps de traitement encore plus long).
je me suis donc demandé si l’on ne pouvait pas prendre des photos avec du papier photosensible (initialement conçu pour le tirage) qui a un temps de développement beaucoup plus court, permettant de réduire le temps de traitement total.
en effectuant une prise de vues avec du papier photosensible, on obtient une image négative observable sans besoin de lumière en transparence.
la problématique étant de savoir, comment inverser cette image sans passer par une copie, inverser l’image pour garder un exemplaire unique.
avec peu de compétences techniques en chimie argentique au moment où j’ai commencé ces expériences, je me suis naturellement tourné vers internet pour trouver une solution.
j’ai donc trouvé un moyen d’inverser cette image grâce au protocole suivant :
sous lumière inactinique :
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1er bain de révélateur : 1min 30 de rollei rpn eco
- bain d’arrêt : acide citrique : temps aléatoire... concentration aléatoire... (environ 1min et une cuillère à soupe pour 1 litre)
- bain de blanchiment : eau oxygénée 40 volumes : temps aléatoire en fonction du nombre de photos déjà passés dans le bain (globalement long)
au jour :
- voilage à la lumière du jour
- 2ème bain de révélateur : 1min 30 de rollei rpn eco
- fixateur : ilford rapid fixer pendant 2 min
ci-dessus les premiers résultats issus de ce protocole.
les résultats sont discutables sur l’aspect technique.
actuellement à la recherche d’un protocole plus efficace.
à suivre...